La contribution de l'UDF à l'initiative contre...

...les minarets

Exposé de Daniel Zingg (UDF, BE) du 8 juillet 2008.

L'UDC constate avec satisfaction le résultat de la récolte de signatures pour l'initiative "contre la construction de minarets". Une bonne partie de ce succès est due à l'engagement de membres des églises et communautés chrétiennes. Bien que des personnalités dirigeantes des milieux des églises et des églises libres se soient prononcées contre cette initiative, leur message ne semble pas avoir été reçu par les membres. Voilà à nos yeux, la seule explication des nombreuses réactions positives que nous avons reçues et du succès de cette campagne.

Victoire d'étape


Cette initiative a ainsi remporté une importante victoire d'étape. Depuis son lancement, le débat au sein de la population suisse sur les intentions et la stratégie de l'islamisation s'est intensifié. Notre initiative a sensibilisé les esprits. Le peuple suisse veut en savoir plus sur l'idéologie de l'islam.

A juste titre, car les informations quotidiennes sur les procédés sans gêne des stratèges islamiques et sur leurs effets dans les sociétés des pays voisins de la Suisse suscitent une inquiétude grandissante dans notre pays. La conséquence est que des représentants d'un islam prétendument pacifique et intégrateur ont de plus en plus de mal à demeurer crédibles.

Des chercheurs de l'islam de Suisse et de l'étranger ont rédigé des expertises confirmant que cette initiative ne violait d'aucune manière les droits de l'homme et la liberté religieuse. Bien au contraire, les droits de l'homme et la liberté religieuse ne peuvent être garantis que si on stoppe clairement l'islamisation. Personne n'ose prétendre que dans les pays à gouvernement islamique ou qui vivent sous les lois de la sharia les droits de l'homme et la liberté religieuse sont garantis selon la nouvelle conception établie dans le monde.

La liberté et la démocratie sont en cause

Certaines positions adoptées par des représentants de l'islam confirment, si besoin en était, la justesse de cette initiative. La désignation des minarets comme des baïonnettes (1) ou comme les signes de la conquête de l'islam (2) illustrent clairement les intentions de leurs auteurs. Dans cette perspective, la comparaison du minaret avec une tour d'église paraît pour le moins absurde. Nous continuerons de nous engager comme parti chrétien avec tous les moyens à notre disposition en faveur de cette initiative. Il ne faut pas que la liberté et la démocratie appartiennent à l'histoire pour les générations à venir.

L'amour du prochain prônée par le christianisme ne signifie pas qu'il faille ouvrir toutes grandes les portes à une idéologie religieuse intolérante. Au contraire: l'amour du prochain, c'est s'engager pour la liberté, pour la dignité humaine et pour l'indépendance, et cela pour tous les humains vivant dans notre pays et du-delà de ses frontières.

Symbole de la volonté de l'islam de conquérir le monde et du triomphe sur des millions de chrétiens discriminés dans les pays islamiques, le minaret doit être catégoriquement refusé.

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(1) Udo Ulfkotte: "Der Krieg in unseren Städten - Wie radikale Islamisten Deutschland unterwandern". (Eichborn, Francfort sur le Main. 2003, page 244)

(2) "Eine Art Siegesturm" (une sorte de tour de la victoire): c'est ainsi que l'orientaliste allemande Annemarie Schimmel, en fait une admiratrice de l'islam, a défini, de manière peu sentimentale, le minaret. "Das sichtbare Zeichen der Gegenwart des Islam in einem neu eroberten Gebiet." Die Weltwoche, édition 19/07


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