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Exposé de Jasmin Hutter, conseillère national (UDC, SG), du 8 juillet 2008.

Durant la récolte de signatures pour l'initiative contre les minarets j'ai constaté un phénomène que je n'avais pas prévu au moment du lancement de notre projet: de nombreuses femmes, et notamment des femmes qui se déclaraient expressément sympathisantes, voire membres du PS, ont signé les listes. J'ai rapidement compris pourquoi en parlant avec elles. Aucune femme de Suisse ne peut tolérer la manière dont les hommes musulmans traitent leurs femmes. C'est le règne de l'oppression, c'est l'absence totale de droits. Comment, dans ces conditions, parler d'émancipation ou d'égalité des droits entre les deux sexes?

Islamisation rampante


Il est souvent question aujourd'hui dans les conversations et les écrits d'une islamisation rampante. A mon avis, ce phénomène n'est plus du tout rampant. Notre société est islamisée tous les jours: les écoles renoncent à des fêtes de Noël à la demande de parents musulmans; la viande de porc est bannie des menus des prisons; des jeunes filles musulmanes sont dispensées de l'enseignement de la natation ou des camps de sports d'hiver.

Mais ce n'est pas seulement dans la vie de tous les jours que nous sommes confrontés à l'islam. Nos tribunaux occidentaux commencent même à reconnaître la sharia.

Cette année, le tribunal de Lille en France a admis la plainte d'un homme musulman affirmant que sa femme n'était pas vierge la nuit des noces alors qu'elle avait affirmé avoir vécu chastement avant de se marier. Le 1er avril dernier ce mariage a été dissout avec la motivation que la femme avait trompé son mari sur des qualités essentielles de sa personne.

Mesdames et Messieurs, nous avons affaire dans notre entourage immédiat à des exécuteurs complaisants de la sharia. Chez nous, même une stérilité ne suffit pas à faire annuler un mariage - à juste titre, si vous voulez mon avis. En revanche, il serait possible annuler un mariage parce que la femme a perdu son hymen avant de se marier? Pourquoi les organisations féministes ne réagissent-elles pas? Et les bureaux de l'égalité des droits, ont-ils donc perdu la parole?

En Suisse aussi

On connaît des cas semblables en Suisse également. Par exemple, l'affaire de cet Egyptien qui bénéficiait d'une admission provisoire en Suisse. Sa demande d'asile a été refusée parce qu'il est sous le coup d'une accusation pour meurtre dans son pays d'origine. Tout à coup il a fait une demande de "regroupement familial". La Commission de recours en matière d'asile (CRA) de l'époque a reconnu en dernière instance le 7 mars 2006 le mariage de cet Egyptien conclu selon la sharia et a ordonné un regroupement familial immédiat pour ce couple qui n'était pas encore marié au moment où l'Egyptien avait fui son pays. Pour faire bonne mesure, relevons que l'épouse avait 12 ans au moment où l'Egyptien prétendait s'être fiancé avec elle. Tout cela est possible selon le droit de la sharia, argumentait la CRA.

De la sorte, la CRA a reconnu la validité de la sharia pour une personne dont le domicile légal est en Suisse. Or, le droit sharia est en contradiction évidente avec le droit suisse. Un mariage par délégation est interdit dans notre pays.

Toute personne vivant en Suisse doit respecter les principes ancrés dans la Constitution et les règles de la tradition occidentale et chrétienne. Celles et ceux qui ne respectent pas ces règles, qui admettent, favorisent ou exécutent des pratiques illégales comme les fiançailles d'enfants, les mariages par contrainte ou les vendettas - la sharia autorise tout cela - doivent être punis de l'expulsion du pays.

Dans le souci de la démocratie suisse et de l'égalité des sexes, il est absolument indispensable de stopper les tentatives islamiques d'accaparer le pouvoir. Les minarets sont précisément les symboles de cet impérialisme. Voilà pourquoi je soutiens de toutes mes forces l'initiative "contre la construction de minarets".