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L'objectif de l'initiative «contre la construction de minarets»

Exposé de Ulrich Schlüer, conseiller national UDC, Flaach ZH

L'initiative populaire fédérale «contre la construction de minarets» formule une exigence on ne peut plus claire: «La construction de minarets est interdite».

Cette exigence est censée compléter l'article 72 existant de la Constitution fédérale qui charge la Confédération et les cantons de préserver la paix religieuse en Suisse.

Revendication de pouvoir politico-religieuse

Le minaret en tant que bâtiment n'a pas de caractère religieux. Il n'est même pas mentionné dans le coran et dans les autres écritures saintes de l'islam. En fait, le minaret est le symbole d'une revendication de pouvoir politico-religieuse qui, au nom d'une dite liberté religieuse, conteste des droits fondamentaux d'autres personnes, par exemple l'égalité de tous, aussi des deux sexes, devant la loi. Dès lors, cette revendication est en opposition avec la Constitution fédérale et le régime légal suisse.

L'islam est un problème pour un Etat de droit libéral dans la mesure où il place la religion et les instructions religieuses qui en sont déduites au-dessus de l'Etat. Ainsi, cette religion se met en contradiction - par exemple en ce qui concerne l'égalité de tous devant la loi - avec le régime légal démocratiquement mis en place et basé sur la Constitution fédérale. Cette contradiction exige une réponse.

Le droit constitutionnel prime

Le minaret est le symbole extérieur d'une revendication de pouvoir politico-religieuse qui remet en question des droits fondamentaux garantis par la Constitution. Grâce à l'interdiction des minarets demandée par cette initiative, l'ordre légal et social fondé sur la Constitution reste garanti sans restriction en Suisse. Les tentatives de milieux islamiques d'imposer en Suisse également un système légal axé sur la sharia sont ainsi stoppées.

Cette initiative subordonne donc la revendication de pouvoir politico-religieuse de l'islam aux droits de liberté que la Constitution fédérale garantit à toutes les personnes vivant en Suisse. En revanche, elle ne touche pas à la liberté de croyance, mais veille à ce que cette liberté soit effectivement accordée à tous.

Le peuple veut un droit de codécision

Cette initiative manifeste aussi clairement la volonté du peuple de disposer d'un droit de codécision démocratique concernant les constructions islamiques, notamment celles ayant une connotation impérialiste.

Les auteurs de l'initiative exigent d'ores et déjà que cette volonté populaire soit totalement respectée en ce sens que, jusqu'à la votation populaire sur l'interdiction des minarets, les constructions islamiques soient frappées d'un moratoire à tous les niveaux de l'Etat. Avant d'autoriser d'autres constructions de ce type, le droit de participation démocratique des citoyennes et des citoyens doit être garanti.